Comment *bien* choisir votre assurance ski (pour 1 jour, 1 semaine, 1 saison) ?
En matière d’assurance ski, deux teams s’affrontent : ceux qui n’en prennent jamais (« t’façon, les assurances, ça porte malheur… C’est toujours quand t’en prends une qu’il t’arrive un truc ») ; et ceux qui en prennent toujours (« on ne sait jamais ! Ceinture, bretelles et parachute ! »).
Spoiler alert : les deux teams ont tort ! Être assuré, c’est important ; mais être trop assuré ne sert à rien. Passe Montagne vous explique pourquoi, et surtout vous aide à choisir l’assurance la plus adaptée à votre besoin (avant que vous n’optiez pour une assurance saison super chère dans un moment de panique).
Une assurance ski ? Pour quoi faire !
Mise en garde : ce paragraphe parle de trucs pas chouettes qu’il peut vous arriver avec des skis aux pieds… Si vous êtes facilement impressionnable, passez directement au paragraphe suivant ! Mais rappelez-vous que prévoir le pire ne vous empêchera pas de profiter du meilleur, heureusement 😉
Imaginons. Vous venez d’arriver dans votre station préférée. Première piste, faute de carre, grosse chute, vous terminez dans le décor. Vous tentez de vous relever, votre clavicule droite refuse (pas de chance : vous êtes droitier·e). Dans votre malheur, vous vous rendez compte que l’un de vos skis s’est fissuré sous le choc. Les pisteurs arrivent, et le verdict tombe : il faut vous évacuer vers l’hôpital le plus proche.
Dressons la liste (non exhaustive) des frais associés à cette banale faute de carre :
Frais de secours et d’évacuation (jusqu’à plusieurs milliers d’euros à sortir de votre poche en cas d’intervention d’un hélicoptère !)
– Frais médicaux et d’hospitalisation
– Votre forfait de ski semaine n’aura été utilisé que 30 minutes (rentabilité : zéro)
– Idem pour le matériel de glisse que vous aviez loué (et qui est désormais abimé)
– Vous ne participerez pas aux cours de glisse que vous aviez réservés
– Peut-être même que vous devrez rentrer à la maison (ciao la location de vacances chèrement payée)…
Vous ressentez le besoin d’hyperventiler face à ces euros durement gagnés qui s’envolent ? C’est là qu’interviennent les assurances ski : elles ont été pensées précisément pour limiter la casse, voire éliminer entièrement le risque de perdre beaucoup en un virage mal négocié.
Avez-vous *vraiment* besoin d’une assurance ski ?
Maintenant qu’on vous a fait peur, il est temps de vous rassurer : vous êtes probablement déjà assuré·e (au moins partiellement) quand vous chaussez les skis.
A prendre en compte… même lorsque l’on est assuré, l’avance de frais reste souvent à la charge du skieur en cas d’accident. Avec l’assurance Passe Montagne, vous bénéficiez d’une prise en charge sans avance de frais, pour skier l’esprit vraiment tranquille.
Vous avez une assurance habitation ? Votre responsabilité civile garantit probablement déjà tout ou partie des frais de secours sur pistes et de rapatriement. Jetez un œil à votre contrat pour vous en *assurer*.
Vous avez une bonne mutuelle ? Il est possible qu’elle couvre aussi votre pratique du ski, au moins sur piste (moins sûr pour le hors-piste, comme souvent ; à vérifier).
Vous avez réglé tous vos achats de vacances avec votre carte bancaire ? Les cartes bancaires premium garantissent plutôt bien les frais mentionnés précédemment (frais de secours, d’hospitalisation, de bris de matériel, d’annulation de voyage etc.) ; y compris en hors-piste pour certaines d’entre elles. Demandez conseil à votre banque si vous avez du mal à interpréter les petits caractères de votre contrat ; on sait que les notices d’assurance sont parfois quelque peu indigestes…
Vous avez souscrit à une GAV (Garantie des Accidents de la Vie) ou à une assurance décès / invalidité ? Idem, certains frais liés à une possible invalidité sont peut-être déjà garantis (attention à bien regarder le degré d’invalidité à partir duquel vous êtes couvert·e).
Vous voyez ! pas la peine de paniquer, vous êtes déjà multi-assuré·e. La partie la plus rébarbative du jeu des assurances commence maintenant : celle où vous allez devoir faire un joli tableau Excel pour compiler et comparer les plafonds d’indemnisation, les franchises et les exclusions (dont le fameux hors-piste) de chacune de vos assurances. C’est en général à cette étape que les skieurs abandonnent et choisissent de prendre une assurance ski en plus pour ne pas s’embêter… Un peu dommage pour le portefeuille, mais on respecte ce choix (après tout, le temps, c’est aussi de l’argent).
Quatre questions à vous poser pour bien choisir votre assurance ski
Vous avez fait le point sur toutes vos assurances (bravo !), et vous en êtes arrivé·e à la conclusion que vous aviez besoin d’une assurance ski (zut…). Comment faire pour bien la choisir ? Voici 4 questions pour vous aiguiller vers la bonne décision.
1/ Quel est votre niveau de ski : débutant ? Confirmé ? Expert ?
A priori, si vous débutez le ski, vous allez passer un bon moment sur des pistes vertes, en pente douce. La probabilité de vous retrouver avec la jambe dans le plâtre est donc assez faible (mais pas nulle ! Le risque zéro n’existe pas). En fonction de votre niveau d’aversion au risque, vous estimerez peut-être qu’une assurance basique sera suffisante pour couvrir vos premiers virages en chasse-neige.
Vous n’êtes plus débutant, mais pas non plus expert ? Vous passez donc certainement une grande partie de vos vacances sur pistes bleues et rouges. Autrement dit : sur les pistes les plus fréquentées par une grande majorité de skieurs enthousiastes (mais sujets aux chutes ; c’est ça l’apprentissage !). La probabilité de vous retrouver les quatre fers en l’air (seul·e ou en compagnie d’un autre skieur dont vous aurez fait la connaissance de manière fortuite) est relativement élevée. Ça peut valoir la peine d’envisager une bonne assurance ski…
Vous êtes un skieur ou une skieuse expert·e ? Vous faites donc partie des gens qui tombent peu… mais qui ne font pas les choses à moitié en cas de chute ! Prenez donc une bonne assurance ; vous n’en serez pas moins le boss de fin du jeu, promis.
2/ Quelles sont vos pratiques « neige » de prédilection ? Ski alpin, freeride, freestyle…
Vous ne quittez jamais le domaine skiable damé et balisé pendant vos sessions glisse ? Alors pas besoin d’opter pour une assurance ski offrant des garanties incroyables en secteur hors-piste. Concentrez-vous sur la couverture du ski sur pistes (frais de secours sur pistes, frais d’hospitalisation etc.).
Vous n’ignorez jamais les appels de la poudreuse ? Vous ne skiez qu’avec des « fats » et/ou des skis de randonnée ? Soyez très vigilant·e lorsque vous comparez les exclusions des assurances ski : vous avez impérativement besoin d’une assurance qui couvre le hors-piste !
Vous passez vos journées au snowpark ? Ici, pas de recommandations particulières : les espaces freestyle font partie du domaine skiable balisé. Vous êtes donc couvert·e quand vous enchaînez les runs de table en rail, et de rail en table. En revanche, les chutes sont inévitables quand on pratique le freestyle (c’est comme ça que le métier rentre…). Ne lésinez pas sur les garanties.
3/ Est-ce que vous pratiquez d’autres activités « montagne » en parallèle ? Escalade, alpinisme…
Si vous pratiquez l’escalade ou l’alpinisme en club, il y a de fortes chances pour que vous soyez licencié·e à la FFME ou à la FFCAM. Et donc que vous soyez déjà couvert·e pour toutes vos activités en montagne, y compris le ski sur et hors-pistes (vérifiez quand même les options que vous avez cochées au moment d’adhérer à l’une ou l’autre de ces fédérations…). Dans ce cas, pas besoin de prévoir une assurance en plus, gardez vos euros pour l’après-ski !
Vous pratiquez l’escalade ou l’alpinisme hors club… mais vous achetez beaucoup de matos ? Vous avez peut-être intérêt à opter pour une Carte Club Au Vieux Campeur. Non seulement vous serez assuré·e pour toutes vos activités en montagne (y compris le ski, donc) ; mais vous pourrez aussi bénéficier de remises, accéder à des tests de matériel, payer moins cher dans certains refuges etc. La petite comparaison qui va bien des garanties de la carte avec vos autres options en matière d’assurance reste indispensable (après tout, les frais de port offerts c’est bien ; mais être bien couvert en cas de gros pépin, c’est mieux). Mais au moins vous savez que cette option existe.
4/ Combien de jours de jours par an êtes-vous sur les pistes de ski ?
Cette question vise principalement à vous orienter vers une assurance à la journée, à la semaine ou à la saison.
L’assurance ski Passe Montagne, par exemple, vous revient à 3,50 € / jour et à 29 € pour la saison complète (tarifs 25/26). Autrement dit : si vous skiez 1 à 8 jours par hiver, vous avez tout intérêt à opter pour l’assurance journalière ; et si vous skiez 9 jours ou plus par hiver, il vaudra mieux prendre l’assurance saison.
Prenons 3 exemples :
– Le ski, vous aimez ça ; mais seulement quand il fait grand soleil, que vos cinq potes préférés sont dispos, et que Mercure n’est pas en rétrograde ? Vous allez probablement skier moins de 8 jours dans l’hiver, prenez une assurance à la journée.
– Pour vous, le ski, c’est une semaine par an ? Vous arrivez le samedi, commencez à skier le dimanche, et repartez le samedi suivant ? Ça vous fait donc 6 jours de ski maximum par an. Là encore, l’assurance Passe Montagne à la journée reste la plus intéressante pour vous.
– Vous avez déjà calculé que l’hiver 25/26 comportait 24 weekends, et avez bien l’intention d’être sur les skis ces 24 weekends, quelle que soit la météo ? Prenez l’assurance à la saison ! Même si vous deviez zapper un weekend par-ci par-là (pour cause de rhume carabiné ou de city trip surprise entre potes, par exemple), vous seriez quand même largement gagnant·e à la fin de la saison.
Et voilà ! Vous êtes désormais paré·e pour choisir la meilleure assurance ski pour vos prochaines sessions glisse. Pour résumer :
– Oui, il est important de couvrir vos virages sur pistes (et en dehors des pistes si vous pratiquez le freeride) ; en cas de pépin, votre séjour pourrait vous revenir à très cher…
– Non, vous n’avez pas nécessairement besoin de prendre une assurance spécifique au moment d’acheter votre forfait ; tout dépend du niveau de garantie de vos autres assurances (carte bancaire, assurance habitation, mutuelle, GAV etc.)
– Le choix de votre assurance doit se baser avant tout sur votre pratique: débutant ou expert ? Skieur alpin ou freerideur ? Skieur occasionnel ou régulier ?
Alors oui, ça prend du temps de tout comparer. Mais une fois qu’on a compris comment ça marche, c’est déjà plus simple. Bon ride, et soyez prudents !
Les garanties de l’assurance ski Passe Montagne, en bref :
- Frais de secours, de recherche et transport sanitaire (sans avance de frais)
- Remboursement des frais médicaux et d’hospitalisation
- Rapatriement (le vôtre et celui des membres assurés de votre famille)
- Remboursement forfait et cours de ski / snowboard
- Bris de matériel (assurance saison uniquement)
Nos conseils 100% montagne...
Comment profiter du forfait Alpe d’Huez au moment du ski de printemps ?
Le ski de printemps est une expérience incroyable à vivre. Du soleil, peu de monde sur les pistes et des...
Lire l'articleFocus sur la station de Montgenèvre
Découvrez les atouts du forfait Montgenèvre Nichée près de la frontière italienne, Montgenèvre est une station pittoresque, connectée au vaste...
Lire l'article7 astuces pour débuter le ski et se faire plaisir rapidement
Si vous débutez le ski, après 3 à 5 jours de cours, vous pourrez commencer à faire vos premières descentes...
Lire l'article